Acarus siro anciennement Tyroglyphus farinae (acarien)

Les adultes ont une taille allant de taille de 0,5 mm à 1 mm. Ils ont plusieurs stades de développement : œuf, larve, nymphe, imago.
Ils se développent sur la nourriture dans des conditions d'hygrométrie importante. Ils se nourrissent principalement de fromage, de produits de charcuterie mais aussi de grains, de farine.
Au niveau des fromages, ils participent à l'affinage de fromages tels que la mimolette, les tommes dont ils percent la croûte. Ils peuvent prendre le nom d'artison.

Eimeria spp

Protozoaire appartenant à l'embranchement des Apicomplexa, il parasite de nombreux animaux et peut s'enkyster au niveau de leurs tissus.
En se nourrissant de chairs parasitées, l'homme va ingérer des oocystes d'Eimeria stiediae ou Eimeria perforans (viande de lapin) ou de Eimeria sardinae, Eimeria clupearum (sardines, hareng, maquereaux) qui vont être visibles au niveau des préparations microscopiques de selles.
Il faut donc bien en connaître les caractéristiques pour ne pas les confondre avec des agents de coccidiose humaine comme Isospora en particulier de taille plus petite et forme plus ovoïde.

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Heterodera spp

C'est une classe de nématodes parasites des racines de certains végétaux : radis (radicicola), carotte (carotae), betterave (schachtii)...
Ses oeufs ingérés avec ces aliments résistent aux enzymes intestinales et peuvent être trouvés au niveau des selles.
Il peut y avoir confusion avec des oeufs de parasites pathogènes humains comme l'oxyure ou l'ankylosotome. Il convient donc de bien en connaitre les caractéristiques.

Dicrocoelium dendriticum (petite douve du foie)

Les adultes en forme de feuille beige rosé de 10 mm / 2 mm vivent au niveau des voies biliaires des animaux comme le lapin.
La femelle pond des oeufs qui vont s'évacuer avec la bile dans l'intestin.
Ce parasite nécessite pour effectuer son cycle de passer chez deux hôtes intermédiaires : un escargot terrestre puis une fourmi.
Pour être contaminé, l'homme devrait avaler cette fourmi ce qui est fort peu probable et fait que les oeufs de petite douve repérés dans les selles humaines proviennent, plus probablement, de l'ingestion foies de boeuf, mouton, lapin parasités cuisinés et ingérés.

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