Plaquette au maximum 0,5 GR
Petit lymphocyte (l) 1 à 1,5 GR
Une cellule est définie selon un grand nombre de critères qu'il faut observer avec attention pour réaliser une bonne identification.
Il passe par une étude approfondie :
La taille et la forme de la cellule constituent les deux critères qui définissent l'aspect général d'une cellule.
Ils sont fortement dépendants de la zone d'observation.
En début de frottis, les cellules sont un peu tassées les unes aux autres. Elles seront plus petites et sans forme précise.
Par contre, en fin de frottis, les forces d'étalement sont maximum et les cellules y seront plus grandes et déformées.
Il faut donc être vigilant et prendre ces deux critères avec beaucoup de prudence.
Il n'est généralement pas indispensable de connaître avec précision la taille des cellules sanguines et médullaires. Une simple approximation par comparaison avec l'étalon interne que constitue le globule rouge est suffisante (en sachant choisir le globule rouge de référence et se rappelant qu'il fait environ 7 µm de diamètre (GR)).
Taille relative
Plaquette au maximum 0,5 GR
Petit lymphocyte (l) 1 à 1,5 GR
Grand lymphocyte (L)
1,5 à 2 GR
Polynucléaire basophile (PB)
environ 1,5 GR
Polynucléaire neutrophile (PN)
environ 2 GR
Polynucléaire éosinophile (PE)
environ 2 GR
Monocyte (M)
environ 2 à 3 GR
Taille absolue
Il faut utiliser le dispositif suivant pour un microscope donné : un oculaire gradué, une échelle réelle portée par une lame de verre (micromètre objectif).
L'échelle graduée contenue dans un oculaire gradué est étalonnée à l’aide du micromètre objectif placé sur la platine du microsocpe et mis au point.
Il faut faire coincider les deux échelles sur un maximum de graduations et ensuite calculer la valeur en µm d'un intervalle entre deux graduations oculaires qui servira à mesurer les objets.
Cet étalonnage est réalisé pour chacun des objectifs : x 10, x 40 et x 100.
Les résultats obtenus resteront toujours valables pour le matériel utilisé (microscope – oculaire gradué – objectifs).
Oculaire gradué
Micromètre objectif
Echelles aux grossissements x 100 et x 400
Les cellules sont généralement de forme arrondie ou ovalaire. Certaines, peuvent adhérer aux cellules voisines et ainsi être sans forme bien précise.
C'est un élément fondamental des cellules nucléées car il contient l'information génétique. Il est présent, de façon plus ou moins importante, dans toutes les cellules sanguines sauf les globules rouges et les plaquettes.
La majorité des cellules possèdent un seul noyau dont la forme et la position dans la cellule sont des critères qui la caractérisent.
Les cellules sanguines ne se divisent plus contrairement à leurs précurseurs médullaires. L'aspect de la chromatine, condensation des nucléoprotéines en interphase, va être étudiée en détail car elle signe l'état fonctionnel des cellules.
Elle peut être diversement exprimée : en pourcentage ou en rapport N/P (N pour noyau et P pour protoplasme, l'ancien nom du cytoplasme).
L'estimation est très approximative et le résultat lié à la qualité du frottis et à la zone d'observation.
C'est le choix du rapport N/P qui est fait ici. Il permet d'évaluer l'importance du noyau dans la cellule et de faire la différence entre
Rapport N/P >> 1
Petit lymphocyte
Rapport N/P > 1
Polynucléaire basophile
Rapport N/P >= 1
Grand lymphocyte
Rapport N/P = 1
Polynucléaire neutrophile
Rapport N/P = 1
Polynucléaire éosinophile
Rapport N/P <= 1
Monocyte
Noyau rond
Petit lymphocyte
Noyau ovalaire
Grand lymphocyte
Noyau en drapeau
Grand lymphocyte
Noyau déformé
Monocyte
Noyau à lobes ronds
Polynucléaire Basophile
Noyau à lobes allongés et renflés
Polynucléaire éosinophile
Noyau à deux lobes allongés
Polynucléaire neutrophile
Noyau à trois lobes allongés
Polynucléaire neutrophile
Noyau à quatre lobes allongés
Polynucléaire neutrophile
Noyau à cinq lobes allongés
Polynucléaire neutrophile
Noyau à six lobes allongés
Polynucléaire neutrophile
Elle est fonction de l'activation cellulaire.
Plus une cellule est en fin d'évolution ou en repos et plus elle sera condensée.
A l'inverse, plus une cellule est jeune ou active, plus elle sera légère avec présence de zones ovalaires bleutées, appelées nucléoles et correspondant à un lieu de condensation d'ARN.
Les différentes textures possibles vont de l'aspect de :
dense à mottes moyennes et rondes
Plasmocyte (en bas à gauche)
dense à petites mottes rondes
Erythroblastes acidophile et polychromatophile
dense à mottes allongées
Polynucléaire
légère à mottes moyennes et rondes
Grand lymphocyte
légère et filamenteuse
Monocyte
en réseau finement granuleux à nucléoles
Proérythroblaste
Il s'agit enfin de définir l'affinité du cytoplasme et d'y rechercher la présence de granulations, d'en préciser le nombre, la répartition, la taille et l'affinité.
Deux affinités sont possibles :
acidophile clair
Polynucléaires
basophile clair
Grand lymphocyte et plaquettes
basophile soutenu
Erythroblastes basophiles
Il existe plusieurs critères attachés aux granulations :
nombreuses, assez grosses
dispersées et acidophiles
pour le polynucléaire éosinophile
peu nombreuses, grosses
dispersées et basophiles
pour le polynucléaire basophile
très nombreuses, fines
dispersées et neutrophiles
pour le polynucléaire neutrophile
peu nombreuses, assez grosses
regroupées et azurophiles
pour le grand lymphocyte
très nombreuses, très fines
dispersées et azurophiles
pour le monocyte